Les couilles, les balles, les bijoux de famille, quelle que soit la manière dont vous les appelez, voici votre rappel de les examiner.

Un autoexamen mensuel des testicules pourrait vous sauver la vie. Le cancer du testicule est le type de cancer le plus commun chez les hommes de 15 à 35 ans. Pourtant, la plupart des hommes ne savent pas comment effectuer des autoexamens réguliers ou n’accordent pas la priorité qu’il faut à cette mesure.

Bonne nouvelle : une probabilité élevée de traitabilité

Le taux de survie au cancer testiculaire au Canada est de 97 % lorsqu’il est détecté rapidement. Toutefois, le développement des cancers testiculaires étant souvent sans douleur, les autoexamens réguliers sont essentiels pour détecter rapidement des problèmes potentiels.

À partir de l’âge de 15 ans, les gars seraient censés bien connaître leurs testicules. Cependant, le cancer testiculaire peut se développer à n’importe quel âge. Voilà pourquoi les autoexamens réguliers sont essentiels – peu importe votre âge.

Symptômes du cancer testiculaire

Souvent, le cancer testiculaire ne présente aucun signe. Il est donc important d’effectuer un autoexamen mensuel. Essayez de remarquer les signes suivants :

  • Une bosse indolore dans un testicule
  • Un changement dans la taille, la forme ou la fermeté d’un testicule
  • Une pression, une douleur ou un inconfort sourd dans le bas du dos, le ventre ou l’aine
  • Une sensation de lourdeur au niveau du scrotum
  • Une accumulation de liquide ou un gonflement dans le scrotum

Un cancer à un stade plus avancé peut provoquer un gonflement de l’abdomen, une douleur sourde persistante dans l’abdomen ou l’aine, des maux de dos ou un gonflement du tissu mammaire.

Comment faire un autoexamen du testicule

Si vous venez de prendre un bain de glace, ce n’est pas le bon moment. Le meilleur moment pour examiner vos testicules est après une douche chaude lorsque votre scrotum est détendu.

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Apprenez à connaître vos couilles

Tous les testicules sont différents. Ils peuvent varier considérablement, allant de la taille d’un raisin à celle d’un petit œuf, et il est courant qu’un testicule soit légèrement plus gros que l’autre. Apprenez à connaître vos testicules, y compris les tubes spongieux à l’arrière qui stockent le sperme (l’épididyme).

Le fait de savoir ce qui est normal pour vous vous permettra de remarquer plus facilement quelque chose de bizarre.

Deux étapes simples :

  1. Placez-vous devant un miroir et vérifiez si le scrotum est enflé.
  2. Faites rouler doucement chaque testicule entre votre pouce et vos doigts et vérifiez la présence de toute bosse, de tout changement de taille ou de toute texture irrégulière.

Que faire si vous remarquez quelque chose d’inhabituel?

Ne paniquez pas. Il y a beaucoup de bosses ou de changements qui n’indiquent pas la présence d’un cancer, mais voir un médecin le plus tôt possible est toujours la meilleure solution. Si c’est bien un cancer du testicule, un traitement rapide augmentera considérablement les chances de rémission complète.

Il est probable que le médecin :

  • Pose des questions sur vos symptômes.
  • Effectue un examen physique rapide.
  • Demande une échographie ou une analyse sanguine s’il décèle des anomalies lors de l’examen physique.

À quelle fréquence devriez-vous faire un examen?

Une fois par mois. Cette fréquence est suffisante et vous permettra de remarquer si quelque chose change.

La sonnette d’alarme pour Sam Corbett

Sam Corbett, batteur du groupe de rock canadien The Sheepdogs, avait 34 ans et tout allait comme sur des roulettes pour lui : il était en tournée avec son groupe et sur le point de devenir père. Un jour, sous la douche, Sam a remarqué une bosse. Même s’il n’avait aucun autre symptôme, il est allé consulter un professionnel de la santé pour se faire examiner.

C’était un cancer du testicule. Sam a réagi rapidement et a annulé des spectacles pour subir une chirurgie et de la radiothérapie.

Il n’est pas toujours facile de faire part de renseignements personnels, en particulier en cas de diagnostic pénible. Le fait d’en parler ouvertement a permis à Sam de prioriser sa santé, de renforcer ses relations et de faire des choix plus sains – comme réduire sa consommation d’alcool et se concentrer sur son alimentation et la méditation.

Parce qu’il l’a détecté rapidement, Sam n’a plus le cancer aujourd’hui.

Réduisez vos risques de cancer testiculaire

Bien que certains facteurs de risque du cancer des testicules, comme les antécédents familiaux et l’origine ethnique, ne puissent être éliminés, un mode de vie plus sain peut contribuer à réduire les risques :

Votre santé est entre vos mains

Il n’y a aucune raison d’être gêné d’avoir un cancer testiculaire. Les autoexamens réguliers ainsi que le fait de connaître votre corps et de parler lorsque vous sentez que quelque chose cloche peuvent vous aider à vivre plus longtemps et en meilleure santé.

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