Pour Riaz Meghji, une perte soudaine a été l’élément déclencheur de changements durables dans son mode de vie
Demandez à n’importe qui : « Qu’est-ce qui est le plus important pour toi? » Il y a de fortes chances que les réponses les plus fréquentes soient les relations, la raison d’être, le succès et la santé.
Alors, comment montrer que ce sont les choses les plus importantes dans votre vie? Pour moi, la dernière, la santé, a toujours été sur ma liste. Je suis relativement en bonne santé et je dois avouer que c’est une chose que je tenais pour acquise, encore tout récemment.
Après le décès soudain de ma mère et de mon père à la suite de complications liées à un arrêt cardiaque, j’ai réalisé qu’il fallait que je mette ma santé en tête de mes priorités. Je voulais me donner les meilleures chances de vivre une vie longue et de qualité.
Le deuil et une prise de conscience pour ma propre santé
Il me sera toujours difficile de parler de ma mère et de mon père au passé. Ils me manquent.
Ils sont arrivés au Canada dans les années 1970, et je suis touché par le fait qu’ils sont venus dans ce pays avec seulement quelques centaines de dollars en poche, mais qu’ils ont réussi à nous créer cette belle vie. Ils ont travaillé fort et se sont démenés. Tout en étant des parents dévoués, très occupés à prendre soin de nous, ils ont négligé de s’occuper d’eux-mêmes. Ils se sont contentés de passer à travers les difficultés liées à leur santé. Jusqu’à ce qu’ils n’y arrivent plus.
Mon père croyait fermement en mon potentiel. Ma mère posait toujours cette importante question lorsqu’il s’agissait de prendre les grandes décisions de la vie : « Est-ce que ça va t’apporter de la joie? »
Le décès soudain de mes parents a été pour moi une prise de conscience qui m’a poussé à commencer à être proactif en ce qui concerne ma propre santé.
Être proactif à propos de la santé
En juin 2022, alors que je rentrais chez moi après un voyage professionnel très chargé, ma femme Lori m’a demandé : « Quand t’es-tu pesé pour la dernière fois? Je suis inquiète. »
Il se trouve que j’avais 20 livres de trop et que cela se voyait à mon ventre. La semaine suivante, mon endocrinologue m’a appelé après que mes récentes analyses sanguines ont révélé que je souffrais pratiquement de diabète de type 2 et m’a suggéré de prendre des médicaments.
Depuis que mes deux parents sont morts d’un arrêt cardiaque, je faisais régulièrement des analyses de sang tous les six mois pour surveiller les signes avant-coureurs liés à ma santé. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à faire des changements fondamentaux et durables.
Faites appel à un accompagnateur et soyez ouvert à ses suggestions
Adopter un état d’esprit de débutant a été la première étape de cette réinitialisation de ma santé. Je considère les experts comme des accompagnateurs, et mon rôle est de rester ouvert à leurs suggestions.Je pense qu’il est essentiel d’avoir un accompagnateur, quelqu’un qui sait vraiment de quoi il parle, et de continuer à écouter et à prendre en compte ces informations.
Il peut s’agir d’un entraîneur personnel ou d’une nutritionniste; même les médecins peuvent être des accompagnateurs parce qu’ils vous donnent les informations dont vous avez besoin pour être en meilleure santé.
Même si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas faire appel à un accompagnateur, j’ai constaté que nous contrôlons deux facteurs essentiels pour être proactifs en matière de santé. Vous avez peut-être entendu des entraîneurs sportifs répéter sans cesse qu’il faut contrôler ce que l’on peut contrôler.
Vous contrôlez ce que vous mangez
Je travaille avec un pharmacien et un naturopathe pour m’aider à comprendre mes besoins alimentaires, car je suis dans une zone grise pour le diabète de type 2. Même sans l’aide d’un spécialiste, il est essentiel de comprendre et de reprendre en main les aliments auxquels vous avez recours pour nourrir votre corps.
Au cours de l’été 2022, j’ai suivi les conseils d’Ideal Protein. Pour ce faire, j’ai fait l’inventaire complet de ce que je mangeais chaque jour et je me suis efforcé de contrôler les glucides. L’approche était simple : faire le plein de légumes, consommer la bonne quantité de protéines et limiter l’apport en glucides. Sur la route, j’étais obsédé par les glucides, car les tentations étaient omniprésentes.
Après 7 semaines de ce régime Ideal Protein, j’avais perdu 23 livres (17 livres de graisse). Puis, au bout de trois mois, on a découvert que j’avais inversé le risque de diabète de type 2 rien qu’en apportant des changements à mon alimentation.
Quelques conseils simples qui ont été utiles :
- Mangez toujours les légumes en premier pour que votre estomac soit tapissé de fibres et que les pics de glucose soient réduits au minimum.
- Efforcez-vous de consommer suffisamment de protéines chaque jour. Pour moi, il s’agit d’environ 150 g par jour.
- Consommez les glucides en dernier et optez pour des aliments de haute qualité : des haricots noirs, des pois chiches et des lentilles.
- Mangez jusqu’à ce que vous soyez rassasié à 70 %.
- Commandez des repas avec la sauce et les vinaigrettes à part.
Auparavant, je mangeais d’abord tous les glucides, le pain, le riz blanc, les protéines, et peut-être quelques légumes. Peut-être.
Vous contrôlez votre façon de bouger
Nous savons que la sédentarité nuit à notre santé. La bonne nouvelle, c’est que vous avez la possibilité d’être actif. Voici quelques changements simples que j’ai mis en œuvre grâce à mon accompagnateur de bien-être et qui ont contribué à faire la différence :
Exercice matinal : Lorsque je suis à la maison, je commence mes journées en promenant notre chien Norman pendant environ 10 à 15 minutes Cet exercice matinal, associé à l’exposition à la lumière du jour, me permet d’activer mon taux de cortisol dès le début de la journée pour réveiller mon corps.
Course d’un kilomètre : Lorsque je suis sur la route pour le travail, quel que soit le fuseau horaire dans lequel je me trouve, je commence la journée par une course d’un kilomètre, soit en plein air, soit sur le tapis roulant. Par la suite, je fais 15 minutes d’étirements dynamiques pour faire circuler le sang.
Trois séances d’entraînement par semaine : En moyenne, je fais de la musculation trois fois par semaine. Maintenant que j’ai atteint la quarantaine, mon objectif est de conserver ma masse musculaire et ma force.
La plus grande leçon que j’ai apprise au sujet de ma santé est de découvrir, et non d’ignorer. Le corps n’oublie vraiment rien. J’ai écouté les signaux de mon corps lorsque quelque chose ne me semblait pas normal et j’ai toujours été proactif en me rendant chez le médecin pour des bilans de santé.Il est parfois facile de perdre de vue la santé lorsque l’on est très occupé. Les questions du Bilan de santé pour les hommes m’ont aidé à prendre conscience de mon état de santé et de ce qu’il aurait pu être.
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