Le nouveau champion national de la Fondation pour la santé des hommes au Canada explique pourquoi il prend le temps de s’occuper de sa santé
Lorsqu’on m’a demandé d’être un champion national pour la Fondation pour la santé des hommes au Canada (FSHC), j’ai été honoré et motivé pour offrir mon appui. Je veux en apprendre plus sur la santé physique et mentale, mais aussi être capable d’aider les autres. C’est la mission simple de la FSHC : aider les hommes à prendre leur santé en main et encourager les petits changements qui ont un grand impact.
Prendre soin de ma santé future
L’une de mes premières tâches en tant que champion national a été de suivre les conseils prescrits dans le Bilan de santé pour les hommes. Il s’agit d’un outil simple conçu pour vous aider à évaluer vos risques de santé. Prendre le temps d’évaluer ma santé m’a permis d’analyser ce que je fais au quotidien pour prendre soin de moi, de mon alimentation et de ma santé physique et mentale.
Voici pourquoi je continue à faire de l’entraînement une priorité
En tant qu’athlète professionnel jouant dans la LNH, mon travail consistait à rester en forme. Aujourd’hui, en tant qu’entraîneur et père de quatre enfants, mon approche de l’exercice est différente.
Je fais de l’exercice le matin avant le travail pendant 20 à 30 minutes. Cela me profite non seulement physiquement, mais aussi mentalement. L’exercice m’aide à commencer la journée en étant concentré, ancré et plus productif.
Prendre le temps de faire de l’exercice, même pour une courte durée, m’aide également à être un meilleur père. Je veux donner le bon exemple à mes enfants et leur donner envie d’être actifs. Nous prenons le temps de jouer ensemble, qu’il s’agisse de lancer un ballon dans le parc, de jouer au basketball ou d’aller patiner.
Mon conseil en matière d’exercice est de trouver ce que vous aimez et de vous y tenir.
Équilibrer l’alimentation
En passant du statut de joueur à celui d’entraîneur, j’ai dû adapter mon régime alimentaire. Je ne fais plus autant d’heures d’exercice par jour, ce qui signifie que je n’ai plus besoin d’autant de calories, et je fais plus attention à ce que je mange.
J’ai toujours aimé la nourriture, mais avec le temps, j’ai réalisé que ce que je choisissais de mettre dans mon corps changeait la façon dont je me sentais et la façon dont j’étais capable de fonctionner. La nourriture est un carburant, la qualité des aliments qu’on consomme est donc importante. La nutrition est en fait une question d’équilibre. Je mange des fruits et des légumes, mais je peux aussi manger un cheeseburger sans culpabilité.
Chercher à mieux dormir
J’ai toujours eu de la difficulté à bien dormir. Que je sois sur la route ou à la maison avec ma famille, dormir huit heures peut être difficile. Je sais à quel point le sommeil est important pour la santé et les performances, c’est donc un point sur lequel je travaille et que je veux améliorer.
Les horaires des entraîneurs sont différents de ceux des joueurs, mais j’essaie de faire une sieste quand c’est possible. Les nuits où je peux me coucher à une heure décente et me réveiller sans sonnerie, je ressens la différence tout au long de la journée.
Les leçons de la vie dans la LNH
Faire partie de la LNH est un privilège absolu. Tout est de première classe, du voyage aux repas. C’est une vie très agréable pour laquelle il faut travailler très dur. Cela met beaucoup de choses en perspective et on se rend compte qu’il n’y a pas beaucoup de raisons de se plaindre dans la vie.
Lorsque les choses n’allaient pas comme je le souhaitais, je me suis souvenu que les problèmes étaient souvent temporaires. J’essaie de m’adapter et de continuer à avancer. Même les jours difficiles, il y a toujours beaucoup de raisons d’être reconnaissant. Je me concentre sur ce que je peux contrôler et je laisse tomber le reste.
Ce que j’ai appris de ma blessure
J’ai souffert d’une blessure à l’œil après avoir été frappé par une rondelle, et cela m’a mis à l’épreuve physiquement, mentalement et émotionnellement.
J’ai pu compter sur des personnes incroyables qui m’ont aidé à surmonter les échecs et les doutes. Ma femme, les membres de ma famille, mes amis et mes coéquipiers m’ont soutenu et m’ont aidé à faire de mon retour sur la glace une réalité. J’ai lutté contre l’incertitude, ne sachant pas si je rechausserais les patins un jour. C’est ma femme, Joann, qui m’a motivé à m’appliquer. Le choix était de laisser la blessure m’emporter et de mettre un terme à ma carrière ou de tenter un retour au jeu.
Appuyez-vous sur les amis et les membres de la famille positifs qui vous soutiennent. Cela, combiné à votre confiance en vous, à votre concentration et à votre détermination, peut vous permettre de retrouver la vie que vous souhaitez.
L’importance de nouer des relations étroites
Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes qui étaient des modèles à suivre. Des coéquipiers comme Adam Graves et Dan Hamhuis m’ont aidé à comprendre l’équilibre entre le fait d’être un grand joueur de hockey et celui d’être un grand individu.
Les relations sont l’une des choses que j’aime dans le rôle d’entraîneur. Les gens apprennent, réagissent et ont besoin d’être motivés différemment. Un bon entraîneur se soucie de ses joueurs, s’adapte à leurs besoins individuels et crée un climat de confiance.
J’ai profité de l’aide de grands entraîneurs qui m’ont aidé à comprendre le jeu, et j’essaie de faire de même avec les joueurs avec lesquels je travaille. Être dans la LNH, c’est apprendre, que ce soit en tant qu’entraîneur ou en tant que joueur, et j’apprends toujours de nouvelles choses.
Le hockey dans la communauté sud-asiatique
Je suis conscient de l’ampleur du fait d’être l’une des premières personnes d’origine sud-asiatique à devenir joueur et entraîneur de hockey professionnel. Cela signifie beaucoup pour la communauté sud-asiatique de voir quelqu’un qui leur ressemble atteindre ses objectifs et occuper ces postes respectés.
Mon identité sud-asiatique est importante pour moi, tout comme mon héritage canadien-français. Ce sont deux éléments qui font de moi qui je suis. En fin de compte, tout ce que je voulais, c’était être un bon joueur de hockey, et maintenant un bon entraîneur, un bon père et un bon mari.
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