La FSHC accueille son nouveau champion national
Vous connaissez probablement Dan Murphy comme journaliste à Rogers Sportsnet, Hockey Night in Canada, ou peut-être l’avez-vous vu lors des parties de hockey télévisées jouées par les Canucks de Vancouver. Il est aussi un important contributeur de la Fondation pour la santé des hommes au Canada (FSHC) à titre d’animateur du balado Change Pas Trop. Et maintenant, nous sommes heureux d’accueillir Dan comme nouveau membre de notre groupe de champions nationaux.
Nous nous sommes assis avec Dan pour connaître son point de vue sur l’exercice et la santé mentale. Nous n’avons pas pu nous empêcher de lui poser quelques questions sur le sport.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir un champion national pour la Fondation pour la santé des hommes au Canada?
En vieillissant, j’ai commencé à prendre conscience des avantages d’être en forme et de faire attention à sa santé. Cela signifie qu’il faut faire ce qu’il faut, même si ça peut sembler anodin, pour s’assurer d’être en aussi bonne santé que possible, y compris prendre soin de sa santé mentale. Sensibiliser les gens à un mode de vie sain et en faire la promotion occupent une place plus importante dans ma vie aujourd’hui.
Vers 2011, deux événements majeurs m’ont fait prendre conscience de tout cela. Premièrement, l’un de mes meilleurs amis est mort d’un cancer du côlon, et il avait trois jeunes garçons. Ensuite, Rick Rypien, un ancien joueur des Canucks de Vancouver, est décédé. Son décès m’a montré l’importance de la santé mentale.
Le fait d’avoir cette tribune en tant que champion national signifie que je peux contribuer à encourager les hommes de tout le pays à prendre un peu plus de temps pour eux : passer un examen médical, aller à la salle de sport, courir, faire une pause pour sa santé mentale ou simplement parler à quelqu’un.
Comment votre vision de la santé mentale a-t-elle évolué au fil des ans?
Comme les temps ont changé pour le mieux et qu’il y a plus de sensibilisation à la santé mentale, j’ai aussi changé pour le mieux.
J’allais au secondaire avec un certain Mauro Ranallo. En fait, nous travaillions tous les deux chez Poulet Frit Kentucky. Mauro est bipolaire et s’est hissé au plus haut niveau en tant que commentateur de sports de combat. Il a commenté des combats de Manny Pacquiao et de Conor Mcgregor sur les plus grandes scènes. Il y a même un grand film sur sa vie, intitulé Bipolar Rock ’N Roller.
Au secondaire, nous ne comprenions pas ce qu’il vivait. Ce n’est que dans la quarantaine que j’ai commencé à comprendre pleinement les enjeux de santé mentale qui expliquaient son comportement.
Et puis, en 2011, j’ai été frappé par la mort de Rick Rypien. Nous devons poursuivre les efforts de sensibilisation à la santé mentale, car je crois qu’il y a encore du travail à faire.
Lorsque les hommes qui ne sont pas à l’aise de s’exprimer voient d’autres hommes comme Mauro, Tyler Motte ou Kevin Love de la NBA s’exprimer sur une tribune, je pense que ça devient plus facile pour tout le monde de le faire. Et c’est une bonne chose.
Où trouvez-vous la motivation pour rester en forme?
Pour moi, la motivation a pris plusieurs formes au fil des ans. Dans ma vingtaine, c’est un de mes amis, Larry, qui m’a motivé à aller à la salle de sport avec lui après qu’il m’a dit que je ressemblais à un sac de guimauves.. Je n’étais jamais vraiment allé à la salle de sport; je faisais de la course et ce genre de choses, mais Larry m’a beaucoup appris sur la façon de soulever des haltères. Il m’a poussé à me mettre en forme et à le rester. Je pense donc que les amis peuvent avoir une influence importante. C’est toujours motivant de faire les choses ensemble.
Aujourd’hui, je vais toujours à la salle de sport, et j’y vais généralement le matin parce que je sais que l’après-midi, je n’aurai pas envie de le faire. Il s’agit donc de se connaître. Quand je suis sur la route, ce n’est pas toujours possible, mais c’est là que je dois me rappeler que tout ne sera pas toujours parfait. Je dois être indulgent envers moi-même.
En tant qu’animateur du balado Change Pas Trop, quelles sont vos entrevues préférées à ce jour?
Ne lui dites pas ça, mais l’une d’entre elles est celle de Kevin Bieksa. C’est un gars tellement génial et plein d’esprit que ça a toujours été agréable de s’entretenir avec lui, même à l’époque où il jouait avec les Canucks. C’est un vrai boute-en-train, il peut vraiment vous en donner, mais il peut aussi en prendre, et il me tient toujours sur le qui-vive. Alors, je dois répondre Bieksa.
L’autre est John Herdman, l’entraîneur de l’équipe nationale masculine de soccer du Canada. C’est l’un des meilleurs orateurs, communicateurs et motivateurs. On comprend immédiatement pourquoi il est un si grand entraîneur, car on est motivé rien qu’en l’écoutant.
Ces deux entrevues sont donc les plus marquantes pour moi, mais j’ai appris quelque chose de chacune d’entre elles, et je pense qu’elles comportent toutes des moments forts qui m’ont laissé un souvenir impérissable.
Quelle est la chose qui vous a le plus marqué en tant qu’animateur?
Je dirais que lorsqu’il s’agit de ma forme physique, je n’ai pas besoin d’être parfait, et ma routine n’a pas à l’être non plus. Si je rate un jour, je ne m’en veux pas. Et si j’ai seulement 20 minutes à consacrer à l’entraînement, j’y vais quand même au lieu de sauter ma séance parce que je n’ai pas une heure libre. Je fais ce que je peux, même si ce n’est qu’une promenade et une bouffée d’air frais.
Vous avez vu tant de moments sportifs et d’athlètes durant votre carrière de commentateur. Avez-vous des favoris?
J’ai des moments qui me viennent tout de suite à l’esprit. Je ne pense pas que je pourrais m’en tenir à un seul. Sans aucun doute le dernier match à domicile des Sedin. C’était un grand moment parce que j’ai pu être sur la glace à la fin pour m’entretenir avec eux. C’était un moment très spécial.
Un autre moment amusant a été la première saison de Vegas dans la ligue et la couverture de leur parcours en séries éliminatoires avec Hockey Night in Canada. C’était incroyable d’être dans cet environnement avec des partisans qui n’avaient jamais connu les séries éliminatoires de hockey auparavant. Et puis il y a l’Omnium canadien de golf 2000, lorsque Tiger Woods l’a remporté et a réussi l’un des meilleurs coups de sa carrière. C’était un moment unique.
Quels sont les athlètes qui vous ont le plus impressionné par leur caractère au-delà de leurs exploits sportifs?
Eh bien, une fois encore, je dirais les Sedin. Ils ont atteint le plus haut niveau, et ils n’ont jamais changé. Ils se souvenaient du nom de ma femme, de mon enfant, et même du nom de mon chien. C’est particulier quand les gens se soucient de vous comme ça.
Et puis, bien sûr, il y a l’argent qu’ils donnent à l’hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique et toutes les autres grandes choses qu’ils font. Mais, vous savez, tant d’athlètes utilisent leur tribune pour aider les autres. Ça ne doit pas nécessairement être un grand geste, mais ils font ce qu’ils peuvent pour aider les autres. C’est quelque chose qui me parle, et je pense que nous pouvons tous le faire à notre manière.
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